Aujourd’hui encore de centaines de milliers de personnes à travers le monde souffre entre les mains de bourreaux et de tortionnaires. La torture en effet n’a rien d’un concept appartenant au passé. Au contraire dans certaines régions du globe, il prend encore plus d’ampleur. Elle est en général pratiquée sur des prisonniers, des personnes en détentions provisoires ou encore en garde à vue. Les auteurs de ces actes jugés inhumains agissent souvent sous les ordres des autorités étatiques. Ces derniers voulant éviter d’engager leur responsabilité ont donc tendance à dissimuler l’existence de ces pratiques.  

Manque de données fiables sur la torture 

Il est vrai que les gouvernements par leur discours adhèrent à cette lutte contre la pratique de la torture. On estime que près de 155 pays ont procédé à la ratification de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Mais une grande partie d’entre eux ne prennent pas de mesures réellement effectives pour interdire ou punir ce genre d’acte. Ils ont même une certaine tendance à protéger les tortionnaires et plus se défendre en cas d’accusation que de mener des enquêtes sérieuses. On rend rarement justice aux victimes. Cela vient du fait que ces derniers sont pour la majorité des délinquants, criminels, terroristes présumées ou encore des individus appartenant à un groupe religieux persécuté par l’État lui-même. Cela rend donc assez difficile de mesurer l’ampleur de la torture dans le monde. Mais avec de nombreux témoignages et dénonciation, on sait qu’il est toujours une réalité. 

Des actes de tortures aux quatre coins du globe 

Amnesty International s’est penchée sur le sujet de la torture depuis plus d’un demi-siècle. Elle a constaté que même si les États ont adopté la convention contre la torture, celle-ci est toujours pratiquée dans plus de 141 pays soit dans plus de trois quarts du monde. Récemment, quelques pays ont été observés et étudiés par Amnesty International. Parmi ceux-ci on a le Maroc, le Nigéria ou encore le Mexique. Si dans les deux pays, les gens peuvent tout de même être protégés de la torture et des abus des gouvernants, ce n’est pas toujours le cas des Mexicains. L’« arraigo » est toujours en vigueur au Mexique, ceux qui sont mis en détention préventive sont livrés à eux même. Dans les bases militaires ou les prisons où ils sont détenus, ils sont à la merci des gardiens et des militaires, qui n’hésitent pas à torturer ou à commettre des viols. 

Retrouve plus d’information sur la torture sur le site amnesty.be : https://www.amnesty.be/campagne/stop-torture/article/la-torture-quoi-comment-ou-qui-et-pourquoi